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Dossier: Côtés tribunes
Les Supporters Anonyme a écrit : "Cela fait bientôt huit ans que le King Éric Cantona a arrêté. Huit ans. Il s'en est passé des choses. L'équipe de France a (considérablement) étoffé son palmarès, les clubs français retrouvent un standing européen (du moins pour certains d'entre eux), les joueurs estampillés hexagone sont une valeur sûre. Cependant, quelque chose manque toujours. Quelque chose de non-quantifiable, qui échappe aux statistiques, aux considérations techniques, aux représentations tactiques. Finalement quelque chose qui peut ne pas paraître essentiel, voire même dérisoire, mais qui peut déclencher rêves et fascination.
Charisme de gastéropode
Prenons par exemple le joueur français emblématique de la fin du 20e siècle et du début du 21e. Zidane sur un terrain est souvent magique (enfin quand il daigne courir un peu mais là n'est pas le sujet). En dehors du terrain, il a l'air sympa. Et puis voilà. C'est tout. Voilà le problème, il a le charisme d'une huître. Pas fascinant pour un sou. Pas de déclarations intempestives, pas d'attitude atypique. Et c'est un peu la tendance générale actuellement.
Regardons le cas Robert Pires. Le gendre idéal, un gentil gars, genre le voisin qui vous prêterait sa tondeuse, et qui se demande bien pourquoi vous vous entendez si bien avec sa femme. Et bien le voilà qui se transforme en parfait petit rebelle pour avoir critiqué les choix du sélectionneur. Puis attention, c'est du violent hein, c'est sans concession. Tellement violent qu'il a dû s'excuser. Ouf. "
Transmis par apache le 15 June 2005 à 06:57:00 (114 lectures)
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Dossier: Plus de 2000 ans de football
Dossier Anonyme a écrit : "L'article original ci-dessous est paru en 1979 dans FIFA News. L'auteur fut le Dr Wilfried Gerhard qui à l'époque était le chef de presse de la Deutscher Fussball-Bund.
L'histoire moderne même du football s'étend sur 100 bonnes années. Elle a débuté en 1863, au moment où en Angleterre le rugby et le football association se sont séparés. C'est alors qu'a été fondée la plus ancienne fédération de football du monde, la Football Association (Angleterre).
Les deux formes de jeu ont la même origine, tous deux ont une longue généalogie aux ramifications étendues. Durant cette "préhistoire", on connut au moins une demi douzaine de jeux divers, se ressemblant plus ou moins à maint égard où l'on peut retracer le développement historique du football, chose qui a été faite. Certes, on peut parfois contester le bien fondé de certaines déductions. Mais pourtant deux choses sont bien établies: déjà avant des milliers 'années le ballon était joué du pied et l'on n'a aucun motif de considérer que le fait de jouer le ballon du pied est une forme secondaire dégénérée du jeu de balle "plus naturel" de la main.
--->La soule est sans nul doute l'ancêtre du football moderne
"
Transmis par apache le 06 July 2005 à 07:38:26 (126 lectures)
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Dossier: Bien comprendre les arbitres
arbitres


Le rôle des arbitres

DEBAT SUR L'ARBITRAGE

Educateurs, dirigeants, joueurs et, bien évidemment, arbitres donnent leur opinion...

Abdelali Louafi (éducateur) :
Les éducateurs ne sont pas suffisamment capables de dédramatiser. Lors d'un match, l'entourage du terrain est généralement très influent. Il instaure un climat qui peut engendrer la violence. Lorsque l'éducateur conteste en permanence l'arbitrage, les jeunes ne peuvent que prendre exemple sur leur mauvais comportement.

Gérard Fiaschetti (éducateur) :
Je rencontre des problèmes avec les arbitres qui sanctionnent systématiquement. Lorsque les gens se respectent, lorsque les paroles restent très correctes, il n'y a aucun problème... Des arbitres doivent faire des efforts. Certains sont à la limite de l'arrogance. Avec les anciens, c'est un vrai plaisir car ils discutent. Avec eux, je n'ai pas le souvenir d'un quelconque dérapage. Les éducateurs doivent être psychologues, idem pour les arbitres. Surtout qu'il y a plus de difficultés à arbitrer en Amateurs qu'en Professionnels. L'amélioration est visible chez les éducateurs et les arbitres grâce à la formation. Le manque d'arbitres pose parfois problème.


Jean Marie Lawniczak (président de l'Amicale des Educateurs) :
Il nous faut désactiver l'agressivité en expliquant les raisons et les conséquences. L'Angleterre est un bon exemple pour cela, notamment au niveau de l'arbitrage. Quand il y a une faute, une erreur, l'arbitre explique d'abord, ensuite il sanctionne. Face à ce système, le joueur ne peut qu'acquiescer. Il ne faut pas donner au joueur ou à la personne concernée la sensation d'être mis de côté. Entre son interprétation de la sanction et la décision, il y a, bien souvent, un trop grand décalage. Et cet écart ne peut être comblé qu'avec la discussion et l'explication. « L'injustice » est alors mieux ressentie, d'un coup vous désamorcez l'agressivité.

Bruno Conti (responsable du secteur Jeunes à la Roma) :
J'aime suivre les matches tout seul. Comme ça, je peux vraiment bien observer les gamins, voir s'ils répondent aux adversaires, à l'arbitre... Ces choses sont plus importantes que leur manière de jouer ou de marquer un but. Après, je parle avec le gamin, je lui explique que l'on ne doit pas répondre, qu'il faut toujours avoir du respect pour l'adversaire et pour l'arbitre, qui toujours siffle de bonne foi.

« Il est important pour les arbitres de ne pas être abandonnés »

Pierre Martinez (joueur de Félix-Pyat, quartier nord de Marseille) :
Je pense que l'on doit s'identifier avec la personne qui est devant nous, l'entraîneur, l'arbitre, l'adversaire... Un arbitre qui nous expulse a souvent le même âge que nous, il partage la même passion que nous du football, même s'il la vit différemment. Si l'on réagit, il faut le faire en prenant en compte ces éléments. Accepter la décision de l'arbitre, quelle qu'elle soit, est un geste qui devrait être normal. Je crois que la valeur de l'exemple est très importante. Il en va de même pour le fair-play et la tolérance.

René Molina (Président de la Commission régionale des arbitres à la Ligue de Méditerranée) :
Il existe aujourd'hui beaucoup de problèmes à résoudre. Les jeunes arbitres, par exemple, sont sans cesse confrontés au problème de la pression exercée par les dirigeants et les parents des joueurs.

Alain Porcu (président de la Ligue Méditerranée) :
L'an passé, à la même époque, nous avions eu quatre arbitres agressés. Aujourd'hui, nous en sommes déjà à vingt-deux... Il est temps d'agir.

Yves Santigli (Président de la Commission départementale des arbitres à la Ligue de Méditerranée) :
Il est important pour les arbitres de ne pas être abandonnés, une sensation qu'ils éprouvent trop souvent. Changer cela est déjà important. On a besoin de l'aide de tous.

Rémy Colé (président du District des Hauts de Seine) :
Si un joueur ou un entraîneur de l'élite s'en prend à un arbitre, pourquoi le gamin ne pourrait en faire de même . L'arbitre peut faire des erreurs. Son rôle n'est vraiment pas facile. Mais, moi, je trouve le niveau de l'arbitrage en France plutôt bon. Nous ne sommes pas plus mauvais que les autres. Et puis, on ne peut imaginer qu'un arbitre puisse officier à sens unique avec l'intention de faire perdre une équipe. Quand une équipe gagne, elle trouve l'arbitre bon. Si elle perd trois semaines plus tard, avec le même arbitre, elle le trouve mauvais... Pourtant, il s'agit de la même personne... C'est encore une fois un problème de mentalité. La première des solutions serait déjà pour les clubs de dépasser un tant soit peu les statuts relatifs aux arbitres. Le problème avec les clubs et les arbitres rattachés aux clubs, c'est qu'une fois qu'ils sont en règle, on ne voit plus les arbitres. Si chaque arbitre pouvait en faire un peu plus dans chaque club, à travers des réunions par exemple pour rappeler des règles dans chaque catégorie, cela irait beaucoup mieux. Mais aujourd'hui, une fois que le club a fait son devoir, qu'il possède le nombre d'arbitres nécessaires à la bonne marche de son club, qu'il ne risque plus de pénalités, il ne fait plus rien. L'investissement des arbitres doit être encore plus grand.

« Les problèmes de l'arbitrage sont liés essentiellement à l'incompréhension »

Chaib Draoui (Manager général d'Air-Bel, club de Marseille) :
Il y a toujours eu de la violence sur les terrains, mais depuis une dizaine d'année, c'est de pire en pire. Le comportement des arbitres a également beaucoup changé. Lorsque j'étais joueur, ils avaient plus de caractère et un jeune n'osait pas défier leur autorité. De nos jours, ils arrivent de moins en moins à s'affirmer et les joueurs n'ont plus peur d'eux.

Pierre Dauguin (éducateur à Ezzanville, Val-d'Oise) :
De par ma profession, j'entraîne également les universitaires. Lorsque ils sont expulsés, ils doivent arbitrer un match en plus de leur suspension. C'est une très bonne chose. Cela leur permet d'avoir une approche différente d'un match de football. Malheureusement, il me parait impossible d'appliquer cette règle au niveau des clubs de quartiers. On s'aperçoit que la plupart des joueurs ne connaissent pas les règles alors qu'ils jouent depuis des années.

Jérôme Pouillaude (jeune arbitre fédéral de la Ligue de Méditerranée) :
Trop souvent, les arbitres sont considérés comme des « adversaires »... Il nous faut sortir du cadre négatif et répressif, dans lequel certains aiment à nous confiner à cause des affaires disciplinaires, pour nous permettre de devenir de véritables partenaires du monde du football, au même titre que les joueurs et dirigeants

Bruno Derrien (arbitre de Ligue 1 et membre du District des Hauts de Seine) :
Le football est un défouloir et, dans un grand stade, au niveau professionnel, cela ressemble aux jeux du cirque. Il y a un laisser aller certain et une vraie dérive. Mais, quand nous officions en Ligue 1, nous sommes protégés, nous sommes dans notre bulle sur le terrain, loin de tout, grâce à une vraie politique de sécurité autour de l'arbitre et des moyens mis en oeuvre par les clubs pour éviter toute forme de danger ou de pression. Ce n'est pas le cas en amateur. Les arbitres là sont en prise directe avec le public. C'est beaucoup plus dangereux. [...] Mais les arbitres ont leur part de responsabilité. Ils doivent s'investir davantage dans leur club, prêcher la bonne parole. A une époque, je le faisais à Brest. Pendant une heure et demie, en début de saison, nous débattions ensemble sur les tacles, la simulation et d'autres sujets sensibles ou difficiles à bien assimiler comme le hors jeu. [...] Les problèmes de l'arbitrage sont liés essentiellement à l'incompréhension. Il n'existe pas suffisamment de passerelles entres les arbitres et les autres familles du football, joueurs et entraîneurs notamment. [...] En France, nous avons une mentalité plus latine, plus contestataire. L'Angleterre n'a pas cette culture. L'arbitre sanctionne, c'est normal, il est là pour cela. Il appelle le joueur, note le numéro et brandit son carton, tranquillement, sans agressivité autour. Tout cela s'effectue dans un climat de totale sérénité. Malheureusement, on ne peut agir de la sorte en France. Dès que l'on s'apprête à infliger un carton, les joueurs se sentent obligés d'intervenir.

Transmis par apache le 07 May 2005 à 17:01:04 (298 lectures)
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L'Equipe Fanion de l' AS Salbris 2004-2005


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  • Transmis par apache le 02 July 2005 à 12:22:20 (69 lectures)
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